Publié dans Société

Crimes - Ces dossiers mi-élucidés, mi-classés

Publié le vendredi, 20 septembre 2024

Depuis maintenant près d'une décennie, des affaires d'assassinats atroces ont marqué sinon endeuillé des familles de la Capitale. Cependant, au moins trois d'entre celles-ci, sans doute les plus sanglantes jamais enregistrées, n'ont été que partiellement voire évasivement élucidées, car les enquêtes ne s'étaient encore officiellement exprimé là-dessus. Prenons le cas du double meurtre survenu vers fin décembre à leur domicile à Ankadifotsy de 2 femmes, des cousines germaines et dont l'une nommée Sarah Meyer Pinet (40 ans), fut la directrice d'une agence bancaire. En creusant nos rares sources considérées comme potables, pourtant policières, il s'avérait que l'affaire était passionnelle. Et que le principal suspect dans celle-ci serait toujours en cavale, et se serait caché quelque part dans l'Est du pays. Par ailleurs, un autre a été déjà arrêté et présenté devant la justice. Mais que celle-ci l'avait par la suite relâché, faute de preuve, selon une source.

Des suspects devant la justice, certes. Mais......
Même question qui risque de ne pas avoir toujours les éléments de réponse convenables ou officiels à propos de cet homme, la trentaine, et qui fut retrouvé mort dans un 4x4 Hyundai Terracan à Malaho Bevalala, en mars 2023. On nous a fait savoir simplement que des suspects ont été également présentés devant la justice dans le cadre de l'enquête sur cette affaire. Mais de la suite, personne ne le sait. Difficile donc de confirmer aujourd'hui qu'il s'agissait vraiment d'un règlement de compte, ou d'un tout autre motif. Pour la parenthèse, la Terracan, qui lui appartiendrait, et fut retrouvée dans une impasse à Malaho, portait la mention  « A vendre ».
Rappelons que la victime, qui faisait du business dans l'automobile, a été retrouvée morte, drapée dans du linge et tout en sang sur la banquette arrière de la voiture. A bord de celle-ci, ses affaires étaient intactes.
A jamais classée ?
L'affaire la plus terrible remonte en février 2015 où le cadavre mutilé et dont le visage complètement défiguré du nommé Nambinina Rakotoasimbola, ce jeune homme de 27 ans plutôt connu pour ses excentricités, a été jeté dans les dédales des cimetières d'Anjanahary.
Toutefois, plus aucune suite non plus sur ce drame, même jusqu'à présent. La seule information disponible pour l'heure, c'est que la Police, du moins pour l'actuelle équipe en charge de l'enquête, et en remplacement à la précédente, semble être à des années-lumière de cette triste et sanglante affaire.
Si bien que cela suppose aussi un tout autre travail pour l'équipe actuelle d'enquêteurs pour mettre la main sur les archives concernant cette affaire. « Même si nous voulons comprendre les tenants et aboutissants du dossier, dans pareille situation, nous ne saurons plus à quel stade peut-on situer son évolution, une fois qu'il a été traité par le tribunal. Aussi, dussions-nous borner à l'enquête préliminaire, car c'est la justice qui a désormais pris le relais. D'autant plus que l'enquête sur une affaire de meurtre peut parfois prendre quelques jours, des semaines, des mois voire plusieurs années », confie une source policière  
Rappelons que le défunt personnel de santé publique que fut Nambinina, a été tué de façon inhumaine alors qu'il se trouvait sur le chemin du retour qui mène à son domicile, et ce,  après une soirée passée dans une boîte avec des amis. Hormis les différentes blessures observées sur son corps, sa langue n'était plus à sa place. L'opacité de l'affaire est telle que personne n'a donc toujours pas pu percer le mobile, triste constat partagé par les proches de la victime. L'on craint de ne plus savoir sur quel pied danser pour tenter de savoir s'il s'agissait donc vraiment d'une violence basée sur le genre, comme certaines sources le supposent, ou bien un tout autre mobile.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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